mercredi 11 septembre 2019



Nocturne (I)
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Par delà l'océan qui ondule en l’éther
Parait un blanc nuage aux douceurs familières
Chacun de ses élans ainsi qu'un fin vêtement
Semble naître et mourir au gré de l'harmattan

Elle part au matin, elle arrive la nuit
Comme si accablée par le temps qui ne sait
Ni répit ni repos et qui toujours s'enfuit
Elle avait d'autres lieux où tisser ses méfaits

Mais je sais, fleur de lys que tu baignes ta chair
Dans une seule cuve où les larmes de ceux
Qui un jour ont cru voir un autel en tes yeux
S'évaporent et jamais ne rejoignent la mer.

Ô divine maîtresse je sais où j'irai
Si toujours j'idolâtre ta triste parole,
Je mourrai en voulant atteindre ton sommet
Et mon sang se perdra dans ta mare d'oboles. 


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