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Ici bas les toiles de lin ondulent calmement
Aux fenêtres les femmes dessinent des angles édulcorés
Nous ne courons plus, rassasiés par des hautes couleurs
Qui terminent leur envol a la cime des arbres
L'été déroule ses derniers pans
Feu ! L'automne épanche sa coulée
Et repend sur les toits la douceur de la mort
Un jour j'irai t'etreindre Avallon
Et le lin continuera d'onduler
Et les femmes feront des angles plus doux
Je contemplerai de ma hauteur la vieille Garonne
Qui poursuit toujours sa cadence
Un deux, un deux,
Trois
jours après je reviendrai
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