samedi 23 janvier 2016

Voyagerie IV - (l'homme lointain)

Voyagerie - IV (L'homme lointain)

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Rien.

Sous le vol des oiseaux, que la terre infertile et dans les arbres creux la sécheresse.

Rien.

A l'horizon courbe qu'un soleil ardent et les oscillations d'un ciel presque calciné.

Rien.

Sous les cailloux pointus que des cailloux pointus et du sable sec sous les pas de la mer.

Rien,

À la pointe des crêtes qu'un silence retombant sur les flancs des montagnes

Rien,

Par delà le ciel grand que des points lointains mouchetant le grand dais de noirceur .
Et perdu au milieu, quelque jardin fou dont les fruits murs et fiers, écarlates et gonflés (comme des lèvres fendues)
Sont bercés d'un ciel bleu, pur et lointain  (comme un oeil farouche) 
Ou s'étendent paisibles des rivières brillantes.


Qui es tu?



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