Voyagerie - III (La femme du train)
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Curieuse femme à l'oeil unique
O lys lourd des parfums de l'inconnu
Qu'as tu là sur ton front si ce n'est la jeunesse?
Qu'as tu la qui palpite et résonne dedans moi?
Au bords raides de ta nuque libre tu agites une tête ronde et fine et belle
Et partout agitent les craintes de l'adieu
J'ai vu dans cet oeil là (noir et fier) comme un point plus profond
Comme un creux bizarre
Et j'ai vu aussi tout au fond qui brillait bien moins fort
Le reflet de ma tête et la courbe de moi
Disparaître à mesure que tu fermais cet oeil
Emprisonnant avec une part de mon âme
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