mardi 9 août 2016

Carnet, jour 1

Le vent ici rend fou
Et la folie douce
Crache parfois une flamme.

Il y a ici
Plus d'arbres que d'air
Plus de peine que de cris.

Les oiseaux ne dorment plus
Sous le jour qui nous pèse,
Vous cédez une jambe à la mer.

Je ne vous aime plus
Comme un vieux jour d'automne
À paris.

Qui sommes nous désormais
Dans la forêt muette ?
Deux étranger qui font leurs bagages.

Adieu,
Le vent ici rend fou
Et la folie naissante
Cache parfois une femme.

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